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  • Photo du rédacteurMarilyn

J'ai pas les codes!

Non il ne s'agit pas de ceux de la carte bancaire, je vous rassure, c'était y a deux ans ça! C'est le titre d'un bouquin qui m'a pas mal fait cogiter...

C'est une rencontre fortuite qui a mis ce livre entre mes mains. L'idée initiale qui m'a été imposée (disons sincèrement) était que je le lise à Hugo pour qu'il prenne un peu plus conscience des comportements attendus.

Mais très vite, dès le premier chapitre, les questions de communication sont arrivées et moi j'ai mis mes lunettes CAA sur le nez et lire ce livre de développement personnel m'a amenée à me questionner entre autre sur la communication des personnes BCC, la place de l'aidant dans la société, la place de la personne handicapée dans la société.

En fait l'autrice propose une scission du monde entre les "surefficients" et les "normaux pensant" et sur cette base, des éclairages se font. Parmi les axes forts pour moi de cette lecture, la gestion des problèmes. (Chapitre 2). J'ai ainsi découvert la fonction sociale des problèmes et pris une petite claque. J'ai aussi compris la perception de ceux qui tentaient de solutionner les problèmes. J'ai ainsi réfléchi autrement à la place que l'on peut parfois occuper au sein d'une équipe de rééducateur lorsque l'on est parent d'enfant en situation de handicap. La fameuse question du déni parental a pris une lumière totalement différente à la lecture de ce chapitre (qui je le rappelle n'a pas été écrit pour traiter du handicap).

Un autre sujet particulièrement percutant pour moi, l'importance des conversations de salons, (le premier chapitre du livre) et immédiatement j'ai pensé à notre groupe de paapotage, à ce besoin de trouver des personnes avec qui parler lorsque les conditions sanitaires nous enfermaient chez nous. Et très vite, j'ai pensé aux personnes avec des besoins complexes de communication, j'ai entendu Hugo me dire qu'il devenait fou "passer des années sans parler, c'est me condamner" dit il dans un poème. Je ne vous cache pas que la lecture de ce premier chapitre a été intense pour nous (car nous lisons ce livre avec Hugo) .

Au fil des pages, les questions existentielles sont arrivées, avec entre autre l'importance des peurs et du sens . C'est des questions profondément ancrées en moi, entre autre autour de la polysémie du mot sens (mais j'espère en faire un post un jour!) et de l'importance de l'expression de la peur des enfants BCC et de la manière de les rassurer lorsqu'en tant que parent on n'est pas toujours conscient avec précision de la nature de la peur (là aussi, un jour j'essayerai peut être d'écrire sur ce sujet).

Bref en conclusion, il nous reste un chapitre à lire mais je n'ai pas pu attendre de l'avoir fini avant d'écrire dessus...

Et la bonne nouvelle, c'est qu'il existe une version audio de ce libre, pas mal pour l'accessibilité non?


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