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  • Photo du rédacteurMarilyn

A tous ceux à qui l'on n'a pas besoin de dire "Chut!"

Il y a bien longtemps au cours d'une discussion virtuelle, une amie (qui se reconnaîtra surement!) m'expliquait que lorsqu'elle était plus jeune, elle pouvait passer de longues périodes sans dire un seul mot. Moi, éternelle bavarde, qui parlais à tort et à travers, je venais de découvrir quelque chose d'extraordinaire. Hugo n'était pas le seul à pouvoir vocaliser pendant quelques mois puis être mutique des années durant. Personne ne m'en avait parlé avant qu'elle me raconte son expérience.

Un premier livre est venu conforter cette découverte, sous la forme du témoignage d'un jeune anglais qui utilise comme intermédiaire de communication son chat. (Le chat et l'enfant qui ne parlait pas, Jane Dillon). Trouver des idées pour aider Hugo... voila ce qui me motive!

J'ai cherché... j'ai cherché puis je suis tombée sur un livre à destination des parents, des enseignants et des thérapeutes: Comprendre le mutisme sélectif, guide à l'usage des parents, des enseignants et des thérapeutes, Dr Elisa Shipon-Blum.


Ce que j'ai retenu me conforte dans mes idéaux! Présumer le stress verrouille la communication et entraîne l'enfant dans une spirale négative, avec perte de confiance en soi, diminution de l'estime de soi.

Paralysé par l'angoisse, il ne peut pas répondre aux attentes de l'adulte qui en conclut qu'il ne sait pas ou qu'il n'a pas compris l'exercice et lui renvoient une image d'incompétence totalement destructrice de l'estime de soi qui entravera son envie d'apprendre.

Les pistes que j'ai retenues:

  • Présumer des compétences (mais ce ne sera pas un scoop pour ceux qui me connaissent un peu)

  • Travailler en équipe en confiance : Parents, enseignants et rééducateurs (parole de maman c'est super important!)

  • Créer une ambiance de travail sereine en diminuant au maximum les facteurs de stress (l'auteur propose de mettre en place des rituels ou des routines)

  • Valoriser les réussites

  • Adapter les demandes sans stigmatiser c'est à dire exploiter les signes de communication non verbale présents

  • Utiliser un médiateur de communication (ça pour moi c'est L'idée, le truc qui me manquait! et comme maintenant vous me connaissez aussi, vous imaginez bien que ce médiateur sera sensoriel et adapté à chaque jeune)

  • Définir des objectifs et établir une grille pour visualiser les progrès. L'inspiration de l'ABA (analyse appliquée du comportement) est parfois marquée.

Un conseil?

Lisez ce livre! c'est l'un des seuls que j'ai trouvé qui parle du sujet ! il vous permettra d'adopter un comportement sécurisant face à ces enfants qui pourront montrer leurs compétences et leur personnalité!


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