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  • Photo du rédacteurMarilyn

Miracle en ....

Miracle en Alabama, dites vous avez vu ce film?

Certes les salles de cinéma sont fermées en cette période de confinement et de couvre feu! Mais ce n'est pas la sortie de la semaine... Il date de 1962. J'étais même pas née à cette époque!

On part directement en Alabama... on se retrouve en compagnie d'Helen Keller, de ses parents dans une Amérique de la fin du XIX siècle. Autant dire que, dans le film on est loin de la bienveillance éducative telle qu'on la conçoit aujourd'hui... Et pourtant ! ce film repose que la présomption de compétences ! Si Annie Sullivan s'engage dans cette aventure c'est qu'elle sait au fond d'elle que cela est possible. Elle présume des compétences d'Helen d'apprendre. Elle sait que communiquer est la seule solution pour que réduire la dépendance d'Helen passe par la communication et les apprentissages (et c'est pareil pour nos enfants et parfois nos élèves!)

On trouve aussi les prémices de l'analyse du comportement, en particulier lorsqu'elle demande à la maman pourquoi cette dernière récompense Helen alors que cette dernière a eu une attitude inadaptée.

Ce film pose aussi la question au combien cruciale de la relation entre les rééducateurs (et je pense fort à eux qui peuvent être mis à mal pendant cette période de confinement ... big hug à la dream team d'Hugo) et les familles, la part de chacun, la confiance et la cohérence des pratiques. Cette dernière question est encore d'actualité avec les professionnels en libéral payés (comme Anne Sullivan) directement par les familles sans aide financière comme les ergothérapeutes et les psychomotriciens. Qui décide du temps durant lequel on essaye? Qui fait les choix?

On retrouve aussi la question de la place des proches dans l'apprentissage et la nécessité pour la famille de s'investir dans l'apprentissage d'un outil de communication. On voit Anne Sullivan modéliser.

Ah oui et j'ai failli oublier (car c'est ma grande lacune avec Hugo!) la place des pairs dans l'apprentissage et la nécessité de l'inclusion sociale sont aussi remarquablement montrées.

Et surtout on partage l'émotion des premiers mots prononcés. La j'ai revécu l'émotion du "bonne année Frédérique" écrit par Hugo sur le clavier page 51 de notre PODD. (Merci Mathilde et Jane!)


Un conseil : prenez deux heures ( le film dure une grosse d'une heure et demi) et regardez ...et d'un point de vue de cinéma, j'ai beaucoup aimé l'esthétisme de ce film en noir et blanc!


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